La dernière écurie de la Basse-Ville: l’histoire de la famille Cundell sous les pinceaux

À la recherche d’une activité qui vous mettra dans le bain des Rendez-vous de la Francophonie ? Eh bien jusqu’au 27 février 2022, il est possible de profiter d’une exposition bien spéciale à l’École d’art d’Ottawa. Notre thématique des traditions rejoint bien cette exposition de l’artiste Karen Bailey, une peintre de grand talent. Tout spécialement pour cet événement, l’artiste désire reconnaitre la contribution importante à la ville d’Ottawa de la famille Cundell et ses chevaux.

Karen Bailey en a profité pour travailler en collaboration avec Marc Aubin, écrivain et historien. Ce dernier connait très bien la famille Cundell en ayant fait des recherches et écrit à leur sujet. Un catalogue bilingue a d’ailleurs été lancé au même moment que l’exposition.

Le projet intitulé La dernière écurie de la Basse-Ville offre ce côté historique de la famille, mais aussi traditionnel au fil des années alors que le tout débute vers 1870. Il faut penser à la relation entre l’humain et le cheval qui a changé avec l’époque du côté de l’utilité, mais peut-être moins émotionnellement. Comme mentionné par Karen Bailey, la relation des humains avec les animaux est économique, passionnée et complexe. En examinant la question du service équin en milieu urbain, nous sommes confrontés à la nostalgie et au caractère inévitable du changement. Les chevaux évoquent un mélange de réponses émotionnelles fortes : curiosité, empathie, intérêt marqué pour le passé et crainte révérencielle. ( Extrait de artottawa.ca )

Une belle exposition à découvrir autant pour les amateurs d’histoire, d’art ou de chevaux !

Vanessa Lisabelle, blogueuse

Image: Karen Bailey