C’est un beau retour dans le temps qu’est offert par ICI Île-du-Prince-Édouard, alors qu’on souligne les 25 ans d’une décision porteuse pour la francophonie. Janvier 2000 marquait la fin d’une longue bataille pour Noëlla Arsenault-Cameron et plusieurs parents. Avec le soutien de la Commission scolaire de langue française, elle avait le désir d’ouvrir une école francophone à Summerside. Dans la province, il n’y avait que deux autres écoles francophones à cette époque et ce troisième projet se butait à un refus du gouvernement provincial.
Après plusieurs années à tenter de faire valoir, au niveau juridique, la création de cette école, le dossier s’est clos en Cour suprême. En janvier 2000, cette dernière a confirmé le droit des francophones en milieu minoritaire de fréquenter une école dans leur langue, près de chez eux, selon la Charte canadienne des droits et libertés.
En 2002, l’École-sur-Mer a finalement vu le jour à Summerside.
Depuis, les écoles francophones se sont multipliées dans la province afin de desservir la population. Ailleurs au Canada, cette victoire a aussi permis la construction d’autres établissements francophones.
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Vanessa Lisabelle, blogueuse