Les deux moyens les plus importants à la survie des traditions à travers le temps sont, sans contredit, la parole et les écrits. C’est la raison pour laquelle on dit que préserver une langue permet de préserver l’histoire d’une culture, d’un peuple… il y a donc un travail à faire pour que l’un survive pour la survie de l’autre.
Dans ce travail réalisé sous différentes formes et partout dans le monde, nous avons ici le portail Atiku. Il s’agit d’un projet qui se veut comme une bibliothèque d’informations sur plusieurs bases de données. Mais encore, il permet de conserver des archives sur le Nord et l’Arctique.
Plusieurs collaborateurs permettent l’existence du portail, dont Bibliothèque et Archives nationales du Québec qui s’y est joint tout récemment. Cette dernière conserve d’ailleurs des collections liées à la nordicité et aux peuples autochtones d’une grande richesse et sans équivalent au Québec a souligné le fondateur du portail dans une entrevue à ULAVAL NOUVELLES. La BAnQ apporte à Atiku des connaissances avec des estampes inuites, des linogravures, des cartes postales et des photographies anciennes notamment.
Un plus grand intérêt pour les premiers peuples
De plus, le fondateur Joël Bouchard a remarqué un intérêt grandissant par le grand public pour la documentation en lien aux premiers peuples. Plus précisément, la décolonisation et le colonialisme. Pour cette raison, la collection Grand public a été lancée, puisqu’à l’origine, le projet s’adresse à la recherche d’information scientifique, en particulier pour le public universitaire. Ajoutons que des représentants de diverses communautés autochtones ont aussi démontré un intérêt pour le contenu d’Atiku, alors que l’accès à certaines informations sur leurs communautés peut parfois être difficile.
Ce projet est assurément un gain pour nos connaissances, mais surtout la conservation de l’histoire des premiers peuples ! À découvrir, autant pour un intérêt personnel qu’éducatif !
Selon les informations de ULAVAL NOUVELLES
( Image: Damon On Road – Unsplash )
Vanessa Lisabelle, blogueuse